Un projet de livre : "Génération Blacked"

gentille-Laure

Female
From
France
Bonjour à tous.

Psychologue au civil, passionnée de sociologie, grande amatrice de littérature et d'écriture et éperdument amoureuse de la virilité noire, j'ai entrepris depuis quelques temps d'écrire un livre qui s'intitulera Génération Blacked. Le thème ? La double influence, dans la France d'aujourd'hui, qu'exercent internet (et notamment le porno) et l'immigration africaine sur les moeurs de la nouvelle génération. Un sujet passionnant pour lequel j'ai réuni de nombreux témoignages que j'ai essayé de synthétiser et de commenter dans ce projet.

GB.jpg


Je serais curieuse d'avoir l'avis des membres francophones du forum sur la préface du livre (c'est une version provisoire) ainsi que sur quelques passages que je pourrais poster ici s'il y a de l'intérêt de votre part. Par ailleurs mon travail est loin d'être terminé et je continue de rassembler des témoignages, aussi si vous souhaitez participer au projet n'hésitez pas à m'écrire, ce sera un plaisir de discuter.

Voici ci-dessous ma préface :

Capture d’écran 2022-08-03 à 20.28.01.png
 

Attachments

  • GB.jpg
    1.1 MB · Views: 559
Sur les transformations mentales et morales générées chez la race blanche par les contacts avec la race noire, deux auteurs me viennent à l'esprit : Paul Morand et Abel Bonnard. Tous deux ont écrit des textes sur le sujet d'une incroyable profondeur, et ce, dès les années 1920, soit un siècle avant l'époque de ton étude. Pour le premier, j'ai en tête un recueil de nouvelles de 1925, Magie noire, mais impossible de remettre la main dessus. Le thème de l'attrait pour la beauté noire est cependant présent tout au long de s.on oeuvre.

Quant au second, il avait déjà prévu la conquête de la femme blanche par l'homme noir dès 1929, non certes par la prouesse sexuelle mais par celle de la danse, ce qui en somme n'est qu'un prélude à la première. Je t'en livre un extrait :

« Les Noirs ont toujours eu beaucoup d’action sur les Blancs, là où les deux races se sont rencontrées. La chose nouvelle, c’est l’abdication de la race blanche ; c’est de la voir aujourd’hui tout entière s’éprendre des Noirs, chercher en eux des professeurs et des guides, les appeler où ils ne sont point, et donner ce coeur d’onyx au diamant des capitales modernes. Cet engouement s’explique par plus d’une raison.

D’abord, au moment où une sinistre uniformité s’étend sur le monde, la dernière variété qui subsiste, quand toutes celles des costumes se sont évanouies, c’est la couleur de leurs peaux. Le Noir nous plaît parce que lui seul est encore, ostensiblement, autre que nous-mêmes. Mais l’attrait qu’il exerce a des causes plus profondes. Las d’un verbiage incessant, excédés de vie sociale, accablés, alors même qu’ils sont personnellement incultes, du poids de civilisation qui pèse sur eux, les Blancs, aujourd’hui, aspirent à ne plus être des individus isolés, à retourner vers les origines, à se retremper dans une vie ingénue, où ils n’aient plus besoin de fabriquer leur bonheur.

C’est alors que les Noirs les fascinent. Qu’il y ait beaucoup d’illusion dans l’idée qu’on se forme d’eux, cela ne fait pas de doute. Quoi que des savants, pour la commodité de leurs études, aient pu décréter, les Sauvages ne sont rien moins que des primitifs. Ils ont eu beau se cacher sous leurs épaisses forêts, le temps, pour eux non plus, n’a pas passé vainement. Ils ont leur histoire informe. Ils sont vieux, eux aussi, quoique autrement que nous, et leurs usages où nous voulons retrouver un reste des premiers âges ne sont souvent qu’un ramassis de superstitions décrépites. Les obligations qui ligotent les habitants des petites villes ne sont pas plus gênantes que toutes celles auxquelles un Sauvage est assujetti.

Cependant il est bien vrai que ces Noirs ont gardé avec la nature des liens que les Blancs n’ont plus, et, en ce sens, l’attrait qu’ils exercent sur l’homme des villes est justifié. Dans les rapports qui s’établissent entre eux et nous, on peut distinguer deux tendances contraires.

D’une part, il se trouve encore des gens, chimériques ou intéressés, dont, par malheur pour nous, le plus grand nombre est en France, pour tirer des idées du XVIIIe siècle une dernière fanfare : « Approchez, frères noirs, tous les hommes se valent. C’est en vain que la nature a pris le soin de vous badigeonner d’une autre couleur que la nôtre, qu’elle vous a fait d’autres traits, et que la façon même dont vous avez usé des siècles qui nous ont été donnés aux uns comme aux autres atteste encore cette différence ; nous méprisons ces faibles indices pour vous convier à l’égalité. Venez vous asseoir à notre festin, venez être nos pareils. »

Cependant une autre voix, sourde mais bien plus sincère, s’échappe en même temps de la race blanche : « Non, vous n’êtes pas comme nous, et bienheureux en cela, car vous avez part encore à des fêtes où nous ne sommes plus admis. Ne bougez pas d’où vous êtes. C’est nous qui redescendons vers vous, pour retrouver un bonheur qui ne soit plus gêné par la conscience ». Ainsi, tandis que les Noirs montent vers les Blancs par le chemin des paroles, les Blancs descendent vers les Noirs par le chemin de la danse. Danser, en effet, c’est retrouver s.on corps, c’est se soustraire à la tyrannie de la tête, pour redescendre dans ses membres, c’est rendre à ces membres, que le cerveau a domestiqués, une vie libre, souple, dénouée, heureuse.

Mais dans ces rapprochements des deux races, l’une et l’autre sont trompées. Tandis que les Noirs croient en vain qu’ils se sont emparés de nos idées parce qu’ils nous en ont pris le vocabulaire, les Blancs qui veulent échapper à leur esprit, pour se replonger dans quelque chose de frais et d’originel, ne font que se renier sans récompense. Il ne suffit pas de répudier la civilisation pour retrouver la sauvagerie. Il y a une sorte de désespoir dans l’effort que font tant de nos contemporains : pris et enfermés dans des villes dont les lumières hérissées repoussent le clair de lune, séparés par les machines du peuple des bêtes, traversés à chaque instant par des secousses électriques, disputés par mille besognes, sans jamais goûter la paix d’un travail réel, privés de repos, privés de silence, écrasés sous le poids des bibliothèques et les trésors des musées, ils rêvent à la hutte et à la caverne, aux premiers trépignements, aux jouissances lascives d’une vie informe. Mais ils fuient la conscience sans retrouver les instincts ; ils restent perdus et égarés entre la société et la nature ; ils errent hors des jardins et des parcs, sans rentrer dans la forêt primitive ; ils font la bête, enfin, sans redevenir l’a.nimal. Ces candidats à la sauvagerie ne sont pas reçus. Ces danseurs et ces danseuses se trémoussent en vain, leur épilepsie mécanique ne veut plus rien dire. Tout finit dans une mystification où seul est certain l’abaissement de l’humanité.

Les n.ègres ne nous volent pas ce que nous avons dans la tête, et nous ne leur dérobons point le secret de la vie du corps. Ils n’obtiennent pas ce que nous leur avons promis et nous ne leur prenons pas ce que nous leur avons envié. Le vrai triomphateur, ce n’est pas le Noir qui, dans une Sorbonne, obtient par s.on bavardage un diplôme fallacieux, c’est celui qui, béat, glorieux, au bruit de l’orchestre, au milieu des danses, pose, comme la marque d’un maître, sa large main sur le dos d’une blonde asservie. »

Océans et Brésil (1929), Abel Bonnard

Blanche fait bander 1 black.jpg


Je te donnerai demain un avis à tête reposée sur ta préface.
 
Sur les transformations mentales et morales générées chez la race blanche par les contacts avec la race noire, deux auteurs me viennent à l'esprit : Paul Morand et Abel Bonnard. Tous deux ont écrit des textes sur le sujet d'une incroyable profondeur, et ce, dès les années 1920, soit un siècle avant l'époque de ton étude. Pour le premier, j'ai en tête un recueil de nouvelles de 1925, Magie noire, mais impossible de remettre la main dessus. Le thème de l'attrait pour la beauté noire est cependant présent tout au long de s.on oeuvre.

Quant au second, il avait déjà prévu la conquête de la femme blanche par l'homme noir dès 1929, non certes par la prouesse sexuelle mais par celle de la danse, ce qui en somme n'est qu'un prélude à la première. Je t'en livre un extrait :

« Les Noirs ont toujours eu beaucoup d’action sur les Blancs, là où les deux races se sont rencontrées. La chose nouvelle, c’est l’abdication de la race blanche ; c’est de la voir aujourd’hui tout entière s’éprendre des Noirs, chercher en eux des professeurs et des guides, les appeler où ils ne sont point, et donner ce coeur d’onyx au diamant des capitales modernes. Cet engouement s’explique par plus d’une raison.

D’abord, au moment où une sinistre uniformité s’étend sur le monde, la dernière variété qui subsiste, quand toutes celles des costumes se sont évanouies, c’est la couleur de leurs peaux. Le Noir nous plaît parce que lui seul est encore, ostensiblement, autre que nous-mêmes. Mais l’attrait qu’il exerce a des causes plus profondes. Las d’un verbiage incessant, excédés de vie sociale, accablés, alors même qu’ils sont personnellement incultes, du poids de civilisation qui pèse sur eux, les Blancs, aujourd’hui, aspirent à ne plus être des individus isolés, à retourner vers les origines, à se retremper dans une vie ingénue, où ils n’aient plus besoin de fabriquer leur bonheur.

C’est alors que les Noirs les fascinent. Qu’il y ait beaucoup d’illusion dans l’idée qu’on se forme d’eux, cela ne fait pas de doute. Quoi que des savants, pour la commodité de leurs études, aient pu décréter, les Sauvages ne sont rien moins que des primitifs. Ils ont eu beau se cacher sous leurs épaisses forêts, le temps, pour eux non plus, n’a pas passé vainement. Ils ont leur histoire informe. Ils sont vieux, eux aussi, quoique autrement que nous, et leurs usages où nous voulons retrouver un reste des premiers âges ne sont souvent qu’un ramassis de superstitions décrépites. Les obligations qui ligotent les habitants des petites villes ne sont pas plus gênantes que toutes celles auxquelles un Sauvage est assujetti.

Cependant il est bien vrai que ces Noirs ont gardé avec la nature des liens que les Blancs n’ont plus, et, en ce sens, l’attrait qu’ils exercent sur l’homme des villes est justifié. Dans les rapports qui s’établissent entre eux et nous, on peut distinguer deux tendances contraires.

D’une part, il se trouve encore des gens, chimériques ou intéressés, dont, par malheur pour nous, le plus grand nombre est en France, pour tirer des idées du XVIIIe siècle une dernière fanfare : « Approchez, frères noirs, tous les hommes se valent. C’est en vain que la nature a pris le soin de vous badigeonner d’une autre couleur que la nôtre, qu’elle vous a fait d’autres traits, et que la façon même dont vous avez usé des siècles qui nous ont été donnés aux uns comme aux autres atteste encore cette différence ; nous méprisons ces faibles indices pour vous convier à l’égalité. Venez vous asseoir à notre festin, venez être nos pareils. »

Cependant une autre voix, sourde mais bien plus sincère, s’échappe en même temps de la race blanche : « Non, vous n’êtes pas comme nous, et bienheureux en cela, car vous avez part encore à des fêtes où nous ne sommes plus admis. Ne bougez pas d’où vous êtes. C’est nous qui redescendons vers vous, pour retrouver un bonheur qui ne soit plus gêné par la conscience ». Ainsi, tandis que les Noirs montent vers les Blancs par le chemin des paroles, les Blancs descendent vers les Noirs par le chemin de la danse. Danser, en effet, c’est retrouver s.on corps, c’est se soustraire à la tyrannie de la tête, pour redescendre dans ses membres, c’est rendre à ces membres, que le cerveau a domestiqués, une vie libre, souple, dénouée, heureuse.

Mais dans ces rapprochements des deux races, l’une et l’autre sont trompées. Tandis que les Noirs croient en vain qu’ils se sont emparés de nos idées parce qu’ils nous en ont pris le vocabulaire, les Blancs qui veulent échapper à leur esprit, pour se replonger dans quelque chose de frais et d’originel, ne font que se renier sans récompense. Il ne suffit pas de répudier la civilisation pour retrouver la sauvagerie. Il y a une sorte de désespoir dans l’effort que font tant de nos contemporains : pris et enfermés dans des villes dont les lumières hérissées repoussent le clair de lune, séparés par les machines du peuple des bêtes, traversés à chaque instant par des secousses électriques, disputés par mille besognes, sans jamais goûter la paix d’un travail réel, privés de repos, privés de silence, écrasés sous le poids des bibliothèques et les trésors des musées, ils rêvent à la hutte et à la caverne, aux premiers trépignements, aux jouissances lascives d’une vie informe. Mais ils fuient la conscience sans retrouver les instincts ; ils restent perdus et égarés entre la société et la nature ; ils errent hors des jardins et des parcs, sans rentrer dans la forêt primitive ; ils font la bête, enfin, sans redevenir l’a.nimal. Ces candidats à la sauvagerie ne sont pas reçus. Ces danseurs et ces danseuses se trémoussent en vain, leur épilepsie mécanique ne veut plus rien dire. Tout finit dans une mystification où seul est certain l’abaissement de l’humanité.

Les n.ègres ne nous volent pas ce que nous avons dans la tête, et nous ne leur dérobons point le secret de la vie du corps. Ils n’obtiennent pas ce que nous leur avons promis et nous ne leur prenons pas ce que nous leur avons envié. Le vrai triomphateur, ce n’est pas le Noir qui, dans une Sorbonne, obtient par s.on bavardage un diplôme fallacieux, c’est celui qui, béat, glorieux, au bruit de l’orchestre, au milieu des danses, pose, comme la marque d’un maître, sa large main sur le dos d’une blonde asservie. »

Océans et Brésil (1929), Abel Bonnard

View attachment 5313972

Je te donnerai demain un avis à tête reposée sur ta préface.

Merci pour ce texte de Bonnard, c'est très beau, même si évidemment sujet à caution sur de nombreux points (à l'image de l'itinéraire intellectuel de ******* auteur). Ce qui a surtout vieilli dans ce texte, outre cette perspective paternaliste assez désagréable, c'est qu'il parle d'une altérité plus radicale qu'aujourd'hui, plus liée aux rites et à la tradition, plus substantiellement africaine pourrait-on dire, alors qu'ici nous observons cette altérité dans un cadre plus familier, celui de l'immigration et des sociétés multiculturelles. Mais ce texte, effectivement, nous rappelle que la fascination pour l'homme noir ne date pas d'hier...
 
Une seule chose dont je suis absolument convaincu est que votre avatar est un poetic aphrodisiaque qui serait le bienvenu dans ma faune.
 
Je viens de lire ta préface et c'est très bien écrit! ça donne envie de lire la suite immédiatement. Je trouve également que le style convient au sujet sans pour autant déborder dans le complètement sexuel et érotique, à parler de suite de BBC, c'est assez subtil même si je suis sûr que tout ce qui est plus sexy est abordé plus tard :) Joli travail déjà, j'ai hâte de pouvoir lire le reste de celui-ci.
 
Dès le premier paragraphe, tu annonces clairement la couleur : ton adhésion sans aucune réserve à la France nouvelle qui émerge et l'absence totale de nostalgie pour celle qui s'apprête à disparaître. Ca plaira tout de suite aux convaincu(e)s mais rebutera certainement les opposants au Changement.. C'était sans doute intentionnel de ta part, mais personnellement j'aurais adopté une posture en apparence plus douce, plus neutre, plus dialectique. Pour m'assurer de ne pas froisser immédiatement les opposants à ma thèse, en leur montrant par exemple que je comprends la légitimité de certains de leurs arguments, mais que j'entends de mon côté leur montrer tous les délices qu'une femme blanche peut expérimenter lors de rapports intimes avec des noirs bien membrés :) Un peu comme un orateur s'avançant devant un public hostile et le gagnant petit à petit à sa cause par ses arguments et ses effets de manche. Ca ajouterait un plaisir de séduction qui ne me semble pas étranger à la nature féminine :) Est-il donc nécessaire de briser leurs illusions et de leur avouer de but en blanc dès le début que le phénomène est irréversible et qu'ils ont déjà perdu ? Quelle cruauté ! :)

Pour ton second paragraphe, c'est très bien d'appuyer tes affirmations avec une étude sociologique.

Ton troisième paragraphe est excellent car il montre clairement l'opposition ancestrale entre le contrôle de la sexualité des femmes par la morale sociale et les instincts naturels de ces dernières qui les ont toujours obligées à trouver des solutions pour contourner ces interdits. La réelle nouveauté est effectivement la manifestation ouverte de leurs préférences exotiques. Peut-être conviendrait-il aussi de s'interroger sur l'absence totale de réaction chez les hommes blancs, voire leur engouement grandissant pour ce phénomène.

Ton dernier paragraphe me fait penser à toutes les Françaises qui avaient pris ouvertement le côté des Algériens lors de la Guerre d'Algérie. Etrangement, on ne trouve aucune explication sur les causes (très) profondes qui ont fait naître chez ces Européennes cette passion subite pour les Arabes :) Mon seul désaccord, plus anecdotique qu'autre chose, porte sur ta vision du phénomène en tant qu'avancée historique (...laisser l'Histoire faire marche arrière...). A mon sens il s'agit plutôt d'une sortie de l'Histoire... dans l'éternel féminin, donc dans le biologique. Ce n'est pas un hasard si tu dis toi-même que les jeunes filles d'aujourd'hui ont décidé de faire passer leurs désirs avant tout. Mais bon c'est un détail.

Bref, tout ça pour dire que ta préface est très bien agencée, et qu'en plus d'être bien écrite (à l'instar des textes ultra-bandants de tes vidéos !), elle atteint parfaitement l'objectif de montrer l'ambition de ton livre tout en éveillant la curiosité ainsi qu'un début d'excitation. Disons qu'après ça, on a juste envie de lire la suite :)
 
Dès le premier paragraphe, tu annonces clairement la couleur : ton adhésion sans aucune réserve à la France nouvelle qui émerge et l'absence totale de nostalgie pour celle qui s'apprête à disparaître. Ca plaira tout de suite aux convaincu(e)s mais rebutera certainement les opposants au Changement.. C'était sans doute intentionnel de ta part, mais personnellement j'aurais adopté une posture en apparence plus douce, plus neutre, plus dialectique. Pour m'assurer de ne pas froisser immédiatement les opposants à ma thèse, en leur montrant par exemple que je comprends la légitimité de certains de leurs arguments, mais que j'entends de mon côté leur montrer tous les délices qu'une femme blanche peut expérimenter lors de rapports intimes avec des noirs bien membrés :) Un peu comme un orateur s'avançant devant un public hostile et le gagnant petit à petit à sa cause par ses arguments et ses effets de manche. Ca ajouterait un plaisir de séduction qui ne me semble pas étranger à la nature féminine :) Est-il donc nécessaire de briser leurs illusions et de leur avouer de but en blanc dès le début que le phénomène est irréversible et qu'ils ont déjà perdu ? Quelle cruauté ! :)

Pour ton second paragraphe, c'est très bien d'appuyer tes affirmations avec une étude sociologique.

Ton troisième paragraphe est excellent car il montre clairement l'opposition ancestrale entre le contrôle de la sexualité des femmes par la morale sociale et les instincts naturels de ces dernières qui les ont toujours obligées à trouver des solutions pour contourner ces interdits. La réelle nouveauté est effectivement la manifestation ouverte de leurs préférences exotiques. Peut-être conviendrait-il aussi de s'interroger sur l'absence totale de réaction chez les hommes blancs, voire leur engouement grandissant pour ce phénomène.

Ton dernier paragraphe me fait penser à toutes les Françaises qui avaient pris ouvertement le côté des Algériens lors de la Guerre d'Algérie. Etrangement, on ne trouve aucune explication sur les causes (très) profondes qui ont fait naître chez ces Européennes cette passion subite pour les Arabes :) Mon seul désaccord, plus anecdotique qu'autre chose, porte sur ta vision du phénomène en tant qu'avancée historique (...laisser l'Histoire faire marche arrière...). A mon sens il s'agit plutôt d'une sortie de l'Histoire... dans l'éternel féminin, donc dans le biologique. Ce n'est pas un hasard si tu dis toi-même que les jeunes filles d'aujourd'hui ont décidé de faire passer leurs désirs avant tout. Mais bon c'est un détail.

Bref, tout ça pour dire que ta préface est très bien agencée, et qu'en plus d'être bien écrite (à l'instar des textes ultra-bandants de tes vidéos !), elle atteint parfaitement l'objectif de montrer l'ambition de ton livre tout en éveillant la curiosité ainsi qu'un début d'excitation. Disons qu'après ça, on a juste envie de lire la suite :)

Oui c'est vrai qu'avec cette préface (qui n'est encore qu'une version provisoire) je vais peut-être vite en besogne et que je gagnerais à être un peu plus neutre pour donner une impression de plus grande objectivité. J'arrondirai peut-être un peu les angles dans la version définitive mais je tenais dans ce texte à être assez franche et à renoncer à toute forme d'hypocrisie. J'ai en effet, pour des raisons personnelles, quelques comptes à régler avec cette "vieille France" et la voir décliner ne m'inspire aucune nostalgie - au contraire.

Comme tu l'as bien relevé, le troisième paragraphe est essentiel puisqu'il est au coeur de ma démarche en tant que femme et en tant que Française du début du XXIe siècle. Je ne me qualifierais pas de féministe (ou alors avec beaucoup de guillemets car le mot est tellement polysémique et chargé d'affects qu'on sait plus tellement comment le comprendre) mais je vois une évolution tout à fait positive du côté des femmes de la nouvelle génération, une évolution qui va dans un sens émancipateur, qui leur permet de s'affranchir de certains vieux blocages et de penser un peu - enfin ! - à leurs propres envies, à leur propre rapport au plaisir. Si cette émancipation les emmène souvent du côté des hommes noirs, eh bien libre à elles, ce n'est pas moi qui leur jetterai la pierre...
 
Merci pour ce texte de Bonnard, c'est très beau, même si évidemment sujet à caution sur de nombreux points (à l'image de l'itinéraire intellectuel de ******* auteur). Ce qui a surtout vieilli dans ce texte, outre cette perspective paternaliste assez désagréable, c'est qu'il parle d'une altérité plus radicale qu'aujourd'hui, plus liée aux rites et à la tradition, plus substantiellement africaine pourrait-on dire, alors qu'ici nous observons cette altérité dans un cadre plus familier, celui de l'immigration et des sociétés multiculturelles. Mais ce texte, effectivement, nous rappelle que la fascination pour l'homme noir ne date pas d'hier...
Et pas que seulement intellectuel mais aussi politique puisqu'il a été ministre de l'Education en 1942, et ce en raison d'une vision entièrement sexuée de l'Histoire selon laquelle l'Allemagne aurait incarné le principe de virilité et de fécondité de l'Europe d'alors. On pourrait d'ailleurs s'interroger sur la pertinence d'un parallèle avec notre époque mais où cette fois-ci ce serait l'Afrique, au sens large, qui incarnerait ce rôle de virilité conquérante, surtout quand on voit l'attrait grandissant et irrésistible qu'exercent les blacks ou les rebeus dominants sur les Françaises, toutes classes sociales confondues.

Sinon, j'ai enfin retrouvé ce passage de Paul Morand qui m'avait tant marqué à sa découverte :

"Ces gens de couleur remplissent les hôtels meublés, les bars, peuplent nos nuits, donnent le ton à nos plaisirs.
[...] certaines femmes de la haute société de Londres sortent de leurs maison lorsque leurs maris sont couchés (ces maris ennemis des races de couleur, et qui, sur ce mépris, ont fondé l'Empire britannique) et se rendent à de petites soirées élégantes et clandestines données en l'honneur des c.oons, des black men."

Paul Morand, Paris-Tombouctou, 1928.
 
Last edited:
Pour celles et ceux qui ont aimé cette brève présentation de mon livre ainsi que la préface, je vous soumets un des chapitres de "Génération Blacked". Il s'agit d'un entretien croisé entre un jeune homme noir et deux femmes (une jeune, une un peu moins) au sujet de leur découverte respective du porno interracial et de l'influence que ça a pu avoir sur leur vie sexuelle.

Bonne lecture et au plaisir de lire vos remarques !

 
Entretien très intéressant (surtout celui de Moussa).
Mais je serais curieux (et je pense que je ne suis pas le seul) de connaître ton parcours à toi. Comment es-tu devenue amoureuse de la virilité noire toi aussi ? Influence du porno ou rencontre fortuite ? Bref, que tu te présentes un peu plus personnellement...
 
Slt les cucks
Perso je cherche à aller faire du tourisme sexuel en Afrique j'ai envie d'aller baiser de la petite chatte africaine. Si vous avez des bon plans, je suis preneur.
Je suis un blanc et j'aime les jeunes africaines.
Je pense qu'il est temps de promouvoir le métissage intégral. Les noirs pour les blanches et les blancs pour les petites blackettes.
Vive le métissage
 
Last edited:
Slt les cucks
Perso je cherche à aller faire du tourisme sexuel en Afrique j'ai envie d'aller baiser de la petite chatte africaine. Si vous avez des bon plans, je suis preneur.
Je suis un blanc et j'aime les jeunes africaines.
Je pense qu'il est temps de promouvoir le métissage intégral. Les noirs pour les blanches et les blancs pour les petites blackettes.
Vive le métissage
Pourquoi aller en Afrique juste pour ça alors qu'il y a désormais de nombreuses femmes noires en France ? D'autant plus qu'elles ont souvent des fessiers bombés de folie, capables de faire chavirer le coeur de n'importe quel blanc :)
Pour ma part, je suis marié avec une Antillaise et je ne m'en plains absolument pas.
 
Pour celles et ceux qui ont aimé cette brève présentation de mon livre ainsi que la préface, je vous soumets un des chapitres de "Génération Blacked". Il s'agit d'un entretien croisé entre un jeune homme noir et deux femmes (une jeune, une un peu moins) au sujet de leur découverte respective du porno interracial et de l'influence que ça a pu avoir sur leur vie sexuelle.

Bonne lecture et au plaisir de lire vos remarques !

Personnellement j'ai tout de suite accroché car ton chapitre correspond exactement à ce que je recherche en priorité sur ce site, à savoir les témoignages de femmes blanches accros aux blacks. La manifestation du désir féminin est un spectacle absolument fascinant et je ne me lasse jamais d'en explorer les mécanismes psychologiques, surtout lorsque l'objet de leur convoitise est un noir bien membré. Inutile donc de préciser l'état immédiat dans lequel m'a plongé cet entretien. Je désirais toutefois laisser s'écouler quelques jours avant de te livrer mon impression, une fois passée l'excitation de la première lecture et ma tête redevenue froide. Mais la seconde lecture a eu exactement le même effet que la première ! C'est un très bon signe annonciateur pour l'intérêt que ton livre pourra susciter auprès de la gente masculine :)

J'ai retrouvé dans ton entretien beaucoup de choses que je savais déjà, notamment l'attrait des Africains locaux pour les blanches. J'avais discuté sur xhamster avec un Togolais qui vivait dans un village à l'écart des flux touristiques et qui se désolait de ne pas avoir accès aux touristes blanches des grandes villes. S.on fantasme ultime était de baiser une blonde mature avec sa fille. La magie du porno interracial est effectivement qu'il les dispense de tout voyage en Europe pour éprouver le désir de conquérir des femmes blanches. Cela étant dit, cet attrait est de très loin antérieur à l'avènement du porno interracial de masse puisqu'on le retrouve déjà mentionné par Paul Morand (oui je sais, encore lui) dans les causes du départ des Africains vers l'Europe dès 1928 : "[...] parce qu'ils furent attirés par l'appât des hauts salaires, du cinéma et de la femme blanche."

Le témoignage de Juliette sur la place de tout premier plan qu'occupe désormais le porno interracial dans la découverte de la pornographie par les jeunes Françaises de notre époque constitue à mes yeux la pierre angulaire de l'entretien. Quand on pense à toutes ces adolescentes blanches frotter frénétiquement leur chatte en feu, à peine exposée à leur vue leur première queue black et accoutumer ainsi leur esprit à désirer dès leur plus jeune âge des grosses bites de noirs, c'est le moment où l'on comprend que le phénomène est irréversible. Une fois de telles images au pouvoir si intensément érotique implantées dans leur cerveau, redoublées régulièrement par la pratique de la masturbation, plus aucune marche arrière n'est envisageable. C'est désormais une génération entière de jeunes Françaises qui a été sexuellement éduquée à associer le désir au mâle noir viril et baraqué et qui, comme Juliette, seront de plus en plus nombreuses à ouvrir docilement leurs cuisses pour goûter au plaisir d'être remplies par leurs grosses queues de blacks.

Kimberly Brix soumise devant 1 queue black.jpg


Cela étant dit plusieurs remarques me viennent à l'esprit. Juliette devait être une fille sacrément sage à l'école pour ne découvrir le porno qu'à l'âge de 15 ans (ce qui d'ailleurs rend sa conversion aux blacks encore plus bandante mais je m'égare) ! Parce que maintenant ce sont des bataillons entiers d'enfants qui sont exposés pour la première fois à du contenu pornographique dès la maternelle. On parle désormais de séances de fellations collectives dans les toilettes en 6ème ! Et c'est là mon désaccord majeur, exprimé en toute courtoisie, avec le ton badin que tu emploies pour évoquer le problème de la pornographie en ligne et s.on accès rendu si facile aux très jeunes. Et je ne suis pas certain que la vision d'horreur suscitée par la profanation du monde magique de l'enfance puisse être résumée à une simple réaction d'extrême-droite dont l'arrière-pensée serait de bannir toute vision d'une quelconque sexualité interraciale. Il conviendrait d'ailleurs d'apporter la source de l'action intentée par ces associations et des connections qui les relient de manière incontestable à des mouvements politiques hostiles à l'immigration africaine, ne serait-ce que pour appuyer tes propos aux yeux du lecteur et l'assurer qu'il ne s'agit pas d'un biais idéologique de l'auteur :)

Le gros point d'achoppement étant évacué, j'en reviens à ce qui m'a enchanté, à savoir le cas de Florence. C'est diablement bien trouvé de ta part d'avoir inclus cette quadragénaire pour illustrer la réaction des femmes matures, les aînées de Juliette, les mères françaises respectables sur les épaules desquelles est censé reposer toute la morale de l'institution familiale. Et là encore une fois, le constat s'avère implacable : la victoire de l'homme noir est totale. Même avec une expérience sentimentale et sexuelle déjà bien établie avec les hommes blancs, même en ayant grandi dans un univers mental peuplé de références pornographiques d'où l'homme noir était totalement absent, elles finissent avec la chatte rapidement trempée devant le spectacle de leur conquête par les blacks. Une période d'exposition assez courte au porno interracial (à peine deux ans) suffit à les en rendre dépendantes et même à modifier leur pratique de consommation par l'usage de la masturbation, comme de vulgaires mecs, devant de simples vidéos de cul. Et même si Florence se montre plus réservée que sa cadette et ne l'avoue pas explicitement, on devine qu'elle aussi s'est très généreusement ouverte au plaisir octroyé par la virilité noire.

Blanche bombasse conquise par 1 black.jpg


Les nombreuses allusions des deux femmes au physique baraqué et avantageux des noirs est en outre parfaitement révélateur que l'éveil (ou le réveil) sexuel d'une femme entraîne inévitablement un rehaussement de ses exigences physiques à l'égard des hommes qui entendent faire sa conquête. Quand on y pense, c'est absolument sidérant que tous les théoriciens de la libération sexuelle, Wilhelm Reich en tête qui attribuait l'origine du fascisme à la frustration née de la répression des instincts sexuels, n'aient rien vu venir de la compétition sexuelle impitoyable qui allait s'établir entre les hommes pour l'accès aux femmes les plus désirables et de la terrible frustration qui en résulterait pour au moins 80% d'entre eux. Pas étonnant que l'avènement du culte du corps ait entraîné l'effacement des descendants idéologiques gringalets des hippies des années 60 de toute représentation collective de la sexualité.

PS : mon commentaire devient beaucoup trop long, je préfère l'arrêter là et réserver ce que j'avais encore à dire sur l'enchaînement logique des questions pour un autre post (qui sera beaucoup plus court). Pour en agrémenter la lecture, je me suis permis d'y insérer des images d'illustration :)
PPS : comment as-tu trouvé ces personnes ? Par l'intermédiaire de ton profil sur xhamster ?
PPSS : bon, entre nous, avoue que vous étiez toutes les trois super contentes d'entendre Moussa vous dire que vous êtes trop bonnes à baiser :)
 
Last edited:
Pour celles et ceux qui ont aimé cette brève présentation de mon livre ainsi que la préface, je vous soumets un des chapitres de "Génération Blacked". Il s'agit d'un entretien croisé entre un jeune homme noir et deux femmes (une jeune, une un peu moins) au sujet de leur découverte respective du porno interracial et de l'influence que ça a pu avoir sur leur vie sexuelle.

Bonne lecture et au plaisir de lire vos remarques !

Je viens de lire, en fait nous venons de lire, complétement d'accord avec la vérité des témoignages, c'est idem dans notre maison.
 
Back
Top